A l’heure ou les étudiants entament les grandes vacances, la préparation de la rentrée et la recherche d’un logement vont rapidement devenir un sujet de préoccupation. Le réseau Century 21 dresse le bilan des loyers moyens pratiqués dans les principales villes étudiantes de France. Ce jeudi 2 juillet, le réseau Century 21 publie son baromètre des prix de l’immobilier dédié aux étudiants. Souvent jugés trop coûteux, les loyers sont un des principaux freins à l’accès au logement de cette jeune population.
Les chiffres présentés par le réseau Century 21 révèlent une tendance à la stabilité des prix des loyers sur la majeure partie du territoire. Le président de Century 21 explique : « De manière générale, la tendance est stable ou à la baisse ».
Selon le réseau immobilier, cette tendance légèrement décroissante est liée à la hausse du chômage qui implique que « beaucoup d’appartements ne retrouvent pas immédiatement preneur après libération ». Le président de Century 21 précise : « Ce mouvement de location entraîne moins de tensions sur le parc locatif, et les loyers ont tendance à baisser ».
Des inégalités selon les villes
Parmi les villes où les loyers tendent à la baisse, on retrouve notamment Nantes (de 370 à 490 euros), Toulouse (de 380 à 460 euros) ou encore Dijon (de 280 à 470 euros).
Parmi les villes dont les loyers des logements étudiants sont à la hausse, Paris figure en tête de tarifs les plus coûteux avec des logements pouvant atteindre entre 400 et 960 euros par mois. Avec des loyers plus raisonnables, les villes de La Rochelle et de Montreuil figurent également parmi les villes étudiantes dont les loyers ont augmenté.