Depuis quelque temps, les taux d’intérêt ne cessent de baisser considérablement. La chute du loyer a permis une augmentation de près de 30% des ménages français. Les professionnels et les Français qui vont se porter candidat à l’acquisition d’un bien immobilier peuvent en profiter pour gagner le plus de bénéfice possible. Cependant, il ne faut pas oublier que si les taux est extrêmement en baisse, cela signifie que le système bancaire est en péril comme la communauté des assureurs.
Crédit Immobilier : ces facteurs qui montrent que la baisse des taux n’est pas toujours avantageuse
Pour les institutions financières, la rémunération de l’épargne et des fonds placés constitue une source de produit incontournable mais qui n’est pas tout à fait luxueuse.
De plus, une baisse des produits influence la solidité des entreprises. Récemment, Jean Beunardeau, directeur général d’HSBC en France avait annoncé qu’il devait supprimer plus de 500 postes suite à la baisse des taux. A vrai dire, si les taux sont en baisse, les marges et les bénéfices le seront aussi. Aussi, les banques ne peuvent pas ajouter grand-chose à des intérêts quasi-nuls. De plus, si les intérêts représentent un montant important de la mensualité, sa marge est très peu visible.
Immobilier : Les risques d’une forte baisse des taux
On pense souvent que les banques sont riches et peuvent faire face à la baisse des taux. De plus, elles ont la possibilité d’anticiper leurs pertes de ressources ainsi que la réduction de leur produit net bancaire. Pourtant, on ne doit pas oublier que la baisse des taux représente des conséquences néfastes sur le système bancaire. Si l’érosion des marges n’affecte que le flux des nouveaux prêts et que le stock continu à rapporter des bénéfices aux établissements bancaires, les conséquences sur l’établissement seront moins graves. Cependant, les banques ne peuvent pas laisser passer une occasion, étant donné que les clients s’intéressent tant sur l’immobilier.